Cette interrogation en langage naturel rend possible le questionnement du système comme on le ferait pour un être humain. Une analyse lexico-syntaxique semblable à celle qui a extrait l’information de la base documentaire permet de construire la structure de base de la question et d’en identifier l’information. En particulier, une grammaire spécifique autorise dans une certaine mesure la détermination de l’objet de cette question (focus).
La réponse à la question posée consiste en un fragment de texte de la base documentaire (principalement la phrase, mais des besoins différents peuvent y préférer le paragraphe ou le document) qui contient, originellement ou suite aux enrichissements, l’ensemble des éléments informatifs identifiés dans la question, y compris un type correspondant à l’objet de la question. Une réponse idéale permet d’apparier totalement la structure de la réponse à celle de la question. Cependant, la formulation de la question et celle de la réponse peuvent diverger à un point tel que l’enrichissement ne suffit pas pour établir une correspondance totale. Dès lors, un appariement dégradé de la réponse avec la question est possible.
Il reste maintenant à effectuer des tests en interrogeant une base documentaire sur une échelle suffisante pour pouvoir évaluer les points forts et les faiblesses de notre méthodologie.