Face à l’information riche et variée, mais disparate voire contradictoire de plusieurs ressources lexicales, nous avons dû étudier les possibilités d’exploiter ces données tout en conservant un niveau de compatibilité acceptable entre elles. Nous avons dès lors mis en œuvre des méthodes automatiques qui permettent, à partir d’un dictionnaire, de verser dans un autre un type de données qui en est absent en s’appuyant sur des indications communes aux deux ressources.
Nous avons donc pu constituer des ensembles synonymiques plus importants sans perdre la spécificité de la synonymie propre à une acception plutôt qu’à une entrée. Nous avons également constitué des champs dérivationnels qui correspondent aux lemmes qui le permettent, pour lesquels nous avons également dû construire manuellement des schémas de correspondance syntaxique. Nous avons encore permis d’attribuer aux unités lexicales des traits et classes sémantiques et des domaines d’application lors de l’utilisation du lexique morphologique. Enfin, et sans avoir pu réaliser cette opération, nous avons étudié l’opportunité d’exploiter d’autres relations sémantiques à partir de dictionnaires adaptés.
Les modifications et corrections apportées aux ressources lexicales tant pour l’analyse textuelle que pour l’enrichissement des énoncés permettent maintenant d’aborder les traitements des documents avec des outils et des dictionnaires capables de subvenir aux besoins de la tâche. Le chapitre suivant s’y consacre.